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Wolfred Nelson, le bienfaisant

On connaît bien le rôle de M. Nelson à Saint-Denis comme médecin et comme chef des Patriotes le 23 novembre 1837. Mais on connaît moins son dévouement à Montréal, entre 1843 et 1849, quand la Société Saint-Jean-Baptiste lui a demandé de soigner gratuitement les pauvres de la ville. Son arrière-petit-fils Richard Nelson, qui expose actuellement à la Maison des Patriotes, veut rappeler cet aspect de sa vie. À voir jusqu’en juin.

Onil Perrier

Anecdote du tournage

Claude Lortie Source : Claude Lortie Tous droits réservés

Claude Lortie
Source : Claude Lortie
Tous droits réservés

St-Denis, dans le temps…

Claude Lortie, figurant dans le film St-Denis, dans le temps… de Marcel Carrière, tourné en 1967, nous raconte quelques anecdotes.

« Le tournage commençait tôt le matin. Nous devions courir dans le champ derrière l’école St-Denis, mais Marcel Carrière n’était jamais satisfait de notre performance. Il nous demandait de recommencer la scène des dizaines de fois pour enfin nous dire : “ Nous avons filmé seulement la dernière course pour être bien certain que vous étiez mort de fatigue.” »

Source : Cinémathèque Québecoise Tous droits réservés

Source : Cinémathèque Québecoise
Tous droits réservés

« En dépit du fait que tout cela n’était qu’une mise en scène, ce n’était pas sans ecchymose que se terminait la journée. »

    Lortie pouvait être soldat le matin, vêtu d’un habit rouge, et patriote l’après-midi, portant une étoffe du pays et faire feu sur l’un ou sur l’autre à cause du nombre réduit de figurants.

« Nous étions nourris de patates qui cuisaient dans une grande marmite en plein milieu du champ entre le village et la première concession. Le tournage s’est étendu sur quatre fins de semaine. Le noyau du tournage s’est déroulé dans le parc des Patriotes et dans la Maisons nationale des Patriotes. Tous les soldats britanniques ont du payer l’Union des artistes pour tourner dans ce film en tant que figurants. Des souvenirs inoubliables. »

Luc Charron

St-Denis, dans le temps…

St-Denis dans le temps (1)

St-Denis dans le temps (2)

Henri Phaneuf et Marie-Claire Nolin.

Restaurant chemin des Patriotes

Maison Roméo Lussier près du traversier.

 Projection spéciale du film :

St-Denis, dans le temps…

dans le cadre du 275e anniversaire de fondation

Notre histoire…

Venez voir les FAMILLES DIONYSIENNES qui ont participé au tournage de ce film en 1967. Vous retrouverez M. Henri Phaneuf dans un rôle secondaire.

Ce film historique reconstitue sans complaisance, en l’inscrivant en pleine actualité, la bataille de Saint-Denis, au Québec, une des rares victoires canadiennes-françaises d’une rébellion malheureuse contre les Anglais, qui ensanglanta le Canada au siècle dernier. Ce film rompt avec le temps et jette dans la mêlée, outre les combattants, l’idylle de deux jeunes Québécois typiques (Gilles, le pragmatique d’esprit bourgeois, et Marie-Claire, l’idéaliste révolutionnaire), une manifestation indépendantiste filmée sur le vif, au Québec en 1967, des témoignages et divers documents historiques.

Un film de Marcel Carrière qui interroge le passé pour éclairer le présent. (ONF)

Le vendredi 20 février 2015 à 19 h 30,
à la sacristie de l’église de Saint-Denis, 636, chemin des Patriotes.
Entrée libre
Pour info : 514 484-5107

Célébrations du 23 novembre

Photo : Luc Charron

Photo : Luc Charron

La SHRL a accueilli à l’église plus de 200 personnes venues méditer et se souvenir des sacrifices des Patriotes de 1837-1838. Le TE DEUM a été joué à l’orgue par Ginette Bourgeois et le 3e couplet du chant du 250e anniversaire de Saint-Denis, composé par Berthe Chayer, a été interprété par Marc Lacroix de Saint-Antoine. Pour souligner le 200e anniversaire de naissance de George-Étienne Cartier, Gilles Rhéaume a présenté l’apport de Cartier à la cause des patriotes durant le début de sa vie politique. Le cortège s’est ensuite déplacé vers le parc au son des fifres et tambours.

Pierre Curzi, Patriotes de l'année.  Photo : Luc Charron

Pierre Curzi, Patriote de l’année.
Photo : Luc Charron

Maxime Laporte, président de la Société St-Jean-Baptiste de Montréal a nommé le patriote de l’année : Pierre Curzi. Maxime Laporte nous a assuré également de son appui pour installer une nouvelle plaque, similaire aux 2 premières, au même endroit sur le monument. Simon Jolin-Barette, député de Borduas à l’Assemblée nationale, a salué la contribution des patriotes à l’avènement de la démocratie et a réitéré l’importance de la conserver.

Photo : Luc Charron

Photo : Luc Charron

Une couronne de fleurs a été déposée suivi d’ une minute de silence. Les fifres et tambours ont interprété La Liberté a une histoire de Raymond Lévesque suivi d’un tir de mousquet fort réussi.

La fête a continué à Saint-Ours par un dîner organisé par le Rassemblement pour un pays souverain. L’assistance y était nombreuse et l’atmosphère était propice aux retrouvailles entre souverainistes. Des orateurs chevronnés dont  Marcel Tessier, Gilles Rhéaume, Mario Beaulieu et Bernard Landry sont venus réchauffer les cœurs et les esprits. Comme par les années passées, cette journée à la mémoire des Patriotes fut un succès.

Guy Archambault
Président de la SHRL

Quand je serai parti…

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« Quand je serai parti, vous vivrez encore » est un film Québécois sorti en 1999. Réalisé par Michel Brault, ce drame historique comportant une part de fiction est un récit de la Rébellion des Patriotes de 1837 et 1838 qui tenta de faire du Bas-Canada, maintenant le Québec, une république indépendante.

En 1838, François-Xavier Bouchard revient au Bas-Canada après un bref exil aux États-Unis pour poursuivre la lutte des patriotes canadiens-français contre les autorités britanniques. Mais Bouchard est capturé par les Anglais en compagnie de Chevalier De Lorimier, puis est jugé par un tribunal militaire expéditif qui le condamne à mort. Après avoir assisté, horrifié, à l’exécution de douze de ses camarades, commence l’agonie de Bouchard et des rebelles survivants : l’attente angoissante de leur propre exécution.

Colloque SHRL 2014

Dr. Richard Nelson, descendant de Wolfred Nelson

Dr. Richard Nelson, descendant de Wolfred Nelson

Le 25 octobre dernier s’est tenu le 11e colloque de la Société d’histoire des Riches-Lieux en rappel de l’Assemblée des six comtés qui a eu lieu à Saint-Charles le 23 octobre 1837. Nos ancêtres revendiquaient à l’époque un gouvernement responsable ainsi que des lois leur permettant de prospérer.

 

177 années plus tard, persistent encore plusieurs insatisfactions de la nation canadienne-française quant à sa reconnaissance sur une base égale comme l’un des peuples fondateurs du Canada moderne. Même si elle est une nation fondatrice, elle continue d’être privée de plusieurs décisions sur le territoire du Québec dont elle est la principale occupante.

Lors du colloque sur l’avenir du Québec dans la confédération, l’exercice voulait aussi clarifier des notions telles que fédération, nation, état, minorité, citoyen, etc. De par sa définition, une vraie confédération est l’union de plusieurs états qui s’associent tout en conservant leur souveraineté.

M. Onil Perrier, M. Bernard Landry et M. Claude Picard

M. Onil Perrier, M. Bernard Landry et M. Claude Picard

 

 

 

 

 

 

À partir de ces constats, les opinions exprimées par les différents invités, dont M. Bernard Landry, ex-premier ministre du Québec, M. Claude Picard, conseiller politique de l’Assemblée des Premières Nations, représentant son chef M. Ghislain Picard et M. Onil Perrier, archiviste historien, ont initié des échanges entre les participants qui se sont regroupés en ateliers.

Ces échanges ont inspiré des résolutions qui vous seront communiquées ultérieurement.

Guy Archambault
Président de la SHRL

Au voleur!

Monument aux Patriotes.  Crédit : Luc Charron

Monument aux Patriotes.
Crédit : Luc Charron

Décidément, on en veut aux Patriotes. Après avoir volé les trois bas-reliefs accrochés au monument et à l’église de Saint-Charles, les vandales ont arraché aussi la plaque du monument de Saint-Denis! Celle-ci ne leur a rien rapporté, vu qu’elle est en aluminium brossé…
Nous commençons à penser qu’il s’agit d’intentions malveillantes pour ne pas parler de « complot » : même le ministre de l’éducation s’en prend à la Commission scolaire des Patriotes qu’il accuse de rébellion! Faites les rapprochements que vous voudrez. Comme société, nous avons demandé aux conseils municipaux de remplacer au plus tôt ces objets importants, pour le 25 octobre à Saint-Charles et pour le 23 novembre à Saint-Denis.
Onil Perrier

Récompense de 5 000 $

L’organisme Jeunesse au soleil offre une récompense pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars pour tout indice pouvant aider les policiers de la Sûreté du Québec à retrouver une oeuvre d’art en bronze volée il y a moins d’un mois au parc des Patriotes à Saint-Charle-sur- Richelieu.
Le monument, installé en 1937, commémore la bataille de Saint-Charles entre l’armée britannique et les Patriotes en 1837. Un ange représentant l’immortalité et deux bas-reliefs en bronze ont été dérobés. Une plaque en bronze a aussi disparu à l’église de Saint-Charles-sur-Richelieu au même moment. Le nom de 24 Patriotes y était inscrit. « C’est sûr et certain que c’est une page d’histoire qui a été volée pour notre municipalité », a lancé Sébastien Raymond, maire de Saint-Charles-sur-Richelieu. « La valeur marchande de cette oeuvre-là est beaucoup inférieure à la valeur historique, c’est évident. » « Malheureusement, c’est en bronze. Certaines personnes peuvent voler de telles oeuvres ou d’autres objets justement pour en faire la vente », a expliqué Ingrid Asselin de la Sûreté du Québec. « Si une personne voit soit une partie ou la totalité de cette oeuvre-là, il ne faut pas hésiter et communiquer la centrale criminelle de la Sûreté du Québec. »
Selon les commerçants qui recyclent les métaux, le bronze vaut entre 1,80 $ et 2,00 $ la livre. Les plaques volées pourraient valoir entre 100 et 200 dollars.
Source : MSN, Karine Bastien

La bataille de La Prairie : 1691

Conférence

Messieurs Bourdages, Joly et Tremblay sont les invités de la Société d’histoire des Riches-Lieux pour une conférence, qui aura lieu le mardi 21 octobre à 19 h au 405, chemin des Patriotes, à la sacristie de l’église de Saint-Charles-sur-Richelieu.
La bataille de LaPrairieLa construction des forts sur la rivière Richelieu (dont Chambly) par les soldats du régiment de Carignan-Salières en 1665 avait pour but de contrer la menace iroquoise. Mais les Anglais d’Albany, tout comme les Hollandais, font pression sur les Agniers (Iroquois) et les raids se multiplient pour élargir les territoires.
L’enjeu : la fourrure
À l’été de 1691, les autorités d’Albany décident d’envoyer un corps expéditionnaire composé de 266 hommes en Nouvelle-France, mené par Peter Schuyler. Objectif : les forts de La Prairie et Chambly. Le 11 août 1691, deux affrontements ont lieu à La Prairie.
Entrée : 3 $ (membres) et 5 $ (non membres).
Info : Luc Charron au 514 484-5107

Le charivari, coutume trop longtemps oubliée

Charivari Edmond J.MassicoteAnne-Marie Sicotte, écrivaine

Forme de justice populaire sur un mode enjoué, le charivari remonte à des temps immémoriaux. De coutume, les hommes qui convolent en noces dépareillées ou qui sont coupables de mauvais traitements (inceste, violence conjugale) se méritent un tintamarre nocturne au terme d’une cavalcade masquée. De surcroît, les citoyens recourent spontanément aux performances charivaresques lorsque toute autorité constituée, même le gouvernement exécutif d’un État ou d’une région, écrase l’opposition légitime en dépassant les bornes de la légalité, de l’éthique et du respect.

Or, la Province of Québec est plongée dans une crise sociale provoquée par l’élite au pouvoir, corrompue jusqu’à la moelle, et qui culmine avec les Rébellions de 1837-1838. Le peuple et ses représentants élus tentent de réduire les privilèges et l’enrichissement personnel éhonté d’une coterie de privilégiés soutenus par l’Exécutif de la colonie, dont les potentats de Montréal. Pour faire taire les patriotes, ils « fomentent le trouble » au moyen d’intimidation et de coercition. Pour dénoncer les semeurs de zizanie, les charivariseurs déploient l’arsenal de leurs talents : cortèges silencieux à cheval, le cavalier tourné vers l’arrière; grotesques pantins suspendus en effigie; chansons et slogans irrévérencieux; tapage et crécelles…

L’auteure Anne-Marie Sicotte et Éditions Fides proclament Le Charivari de la liberté, premier tome du second cycle d’une épopée romanesque, LES TUQUES BLEUES, campée dans le Québec au temps des Rébellions

www.amsicotte.com

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