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St-Denis, dans le temps…
Claude Lortie, figurant dans le film St-Denis, dans le temps… de Marcel Carrière, tourné en 1967, nous raconte quelques anecdotes.
« Le tournage commençait tôt le matin. Nous devions courir dans le champ derrière l’école St-Denis, mais Marcel Carrière n’était jamais satisfait de notre performance. Il nous demandait de recommencer la scène des dizaines de fois pour enfin nous dire : “ Nous avons filmé seulement la dernière course pour être bien certain que vous étiez mort de fatigue.” »
« En dépit du fait que tout cela n’était qu’une mise en scène, ce n’était pas sans ecchymose que se terminait la journée. »
- Lortie pouvait être soldat le matin, vêtu d’un habit rouge, et patriote l’après-midi, portant une étoffe du pays et faire feu sur l’un ou sur l’autre à cause du nombre réduit de figurants.
« Nous étions nourris de patates qui cuisaient dans une grande marmite en plein milieu du champ entre le village et la première concession. Le tournage s’est étendu sur quatre fins de semaine. Le noyau du tournage s’est déroulé dans le parc des Patriotes et dans la Maisons nationale des Patriotes. Tous les soldats britanniques ont du payer l’Union des artistes pour tourner dans ce film en tant que figurants. Des souvenirs inoubliables. »
Luc Charron
Projection spéciale du film :
St-Denis, dans le temps…
dans le cadre du 275e anniversaire de fondation
Notre histoire…
Venez voir les FAMILLES DIONYSIENNES qui ont participé au tournage de ce film en 1967. Vous retrouverez M. Henri Phaneuf dans un rôle secondaire.
Ce film historique reconstitue sans complaisance, en l’inscrivant en pleine actualité, la bataille de Saint-Denis, au Québec, une des rares victoires canadiennes-françaises d’une rébellion malheureuse contre les Anglais, qui ensanglanta le Canada au siècle dernier. Ce film rompt avec le temps et jette dans la mêlée, outre les combattants, l’idylle de deux jeunes Québécois typiques (Gilles, le pragmatique d’esprit bourgeois, et Marie-Claire, l’idéaliste révolutionnaire), une manifestation indépendantiste filmée sur le vif, au Québec en 1967, des témoignages et divers documents historiques.
Un film de Marcel Carrière qui interroge le passé pour éclairer le présent. (ONF)
Le vendredi 20 février 2015 à 19 h 30,
à la sacristie de l’église de Saint-Denis, 636, chemin des Patriotes.
Entrée libre
Pour info : 514 484-5107
La SHRL dans l’Oeil Régional
La SHRL a accueilli à l’église plus de 200 personnes venues méditer et se souvenir des sacrifices des Patriotes de 1837-1838. Le TE DEUM a été joué à l’orgue par Ginette Bourgeois et le 3e couplet du chant du 250e anniversaire de Saint-Denis, composé par Berthe Chayer, a été interprété par Marc Lacroix de Saint-Antoine. Pour souligner le 200e anniversaire de naissance de George-Étienne Cartier, Gilles Rhéaume a présenté l’apport de Cartier à la cause des patriotes durant le début de sa vie politique. Le cortège s’est ensuite déplacé vers le parc au son des fifres et tambours.
Maxime Laporte, président de la Société St-Jean-Baptiste de Montréal a nommé le patriote de l’année : Pierre Curzi. Maxime Laporte nous a assuré également de son appui pour installer une nouvelle plaque, similaire aux 2 premières, au même endroit sur le monument. Simon Jolin-Barette, député de Borduas à l’Assemblée nationale, a salué la contribution des patriotes à l’avènement de la démocratie et a réitéré l’importance de la conserver.
Une couronne de fleurs a été déposée suivi d’ une minute de silence. Les fifres et tambours ont interprété La Liberté a une histoire de Raymond Lévesque suivi d’un tir de mousquet fort réussi.
La fête a continué à Saint-Ours par un dîner organisé par le Rassemblement pour un pays souverain. L’assistance y était nombreuse et l’atmosphère était propice aux retrouvailles entre souverainistes. Des orateurs chevronnés dont Marcel Tessier, Gilles Rhéaume, Mario Beaulieu et Bernard Landry sont venus réchauffer les cœurs et les esprits. Comme par les années passées, cette journée à la mémoire des Patriotes fut un succès.
Guy Archambault
Président de la SHRL
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=yyfV-ktr8GQ[/youtube]
« Quand je serai parti, vous vivrez encore » est un film Québécois sorti en 1999. Réalisé par Michel Brault, ce drame historique comportant une part de fiction est un récit de la Rébellion des Patriotes de 1837 et 1838 qui tenta de faire du Bas-Canada, maintenant le Québec, une république indépendante.
En 1838, François-Xavier Bouchard revient au Bas-Canada après un bref exil aux États-Unis pour poursuivre la lutte des patriotes canadiens-français contre les autorités britanniques. Mais Bouchard est capturé par les Anglais en compagnie de Chevalier De Lorimier, puis est jugé par un tribunal militaire expéditif qui le condamne à mort. Après avoir assisté, horrifié, à l’exécution de douze de ses camarades, commence l’agonie de Bouchard et des rebelles survivants : l’attente angoissante de leur propre exécution.
Décidément, on en veut aux Patriotes. Après avoir volé les trois bas-reliefs accrochés au monument et à l’église de Saint-Charles, les vandales ont arraché aussi la plaque du monument de Saint-Denis! Celle-ci ne leur a rien rapporté, vu qu’elle est en aluminium brossé…
Nous commençons à penser qu’il s’agit d’intentions malveillantes pour ne pas parler de « complot » : même le ministre de l’éducation s’en prend à la Commission scolaire des Patriotes qu’il accuse de rébellion! Faites les rapprochements que vous voudrez. Comme société, nous avons demandé aux conseils municipaux de remplacer au plus tôt ces objets importants, pour le 25 octobre à Saint-Charles et pour le 23 novembre à Saint-Denis.
Onil Perrier
Deux antiquités ayant une grande valeur patrimoniale ont été volées la semaine dernière, dans la municipalité de Saint-Charles-sur-Richelieu, en Montérégie. La Sûreté du Québec (SQ) a demandé l’aide du public pour réussir à épingler les malfaiteurs. Les deux pièces en bronze auraient été dérobées entre le 17 et le 25 août, sans que personne ne soit témoin des vols.
Une figure d’ange en bronze a été d’abord subtilisée sur le monument patrimonial «Gloire aux Patriotes», installé au parc des Patriotes, à proximité de la rivière Richelieu. La municipalité s’est également fait voler une lourde plaque de bronze sur laquelle sont inscrits les noms des Patriotes décédés et enterrés à Saint-Charles-sur-Richelieu. L’imposante pièce se trouvait devant l’église située sur le chemin des Patriotes.
Compte tenu du poids des antiquités volées, les policiers estiment que les crimes ont sans doute été commis par plusieurs personnes. La valeur des antiquités dérobées est inconnue.
Toute information susceptible de faire progresser l’enquête peut être transmise de façon confidentielle en communiquant avec la Centrale de l’information criminelle de la SQ, au 1
800 659-4264.
MAXIME DELAND / AGENCE QMI Publié le: jeudi 28 août 2014, 15H47
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dSQbyC9Dz9Q[/youtube]
Dans le cadre de l’émission Mémoires de Proulx, Gilles Laporte aborde essentiellement trois questions : les trois questions abordées ici : la langue de la correspondance de Louis-Joseph Papineau, le déroulement des pendaisons au tournant de 1839 et le destin qu’ont connu les chefs patriotes après leur échec.
Mise en ligne le 21 janv. 2011 sur Youtube
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=XnZ1Av6ZCuI[/youtube]
Le 10 février 1763 — Le traité de Paris : La France peut être heureuse sans Québec
Conférencier : Gilles Laporte, historien
Résumé de la conférence :
Née en 1791, la démocratie québécoise est l’une des plus anciennes du monde. Elle ne fut pourtant jamais durablement acquise et les députés canadiens durent constamment ruser afin d’assurer le droit du peuple à se gouverner lui-même. Ressort alors la figure emblématique de Louis-Joseph Papineau qui orchestre, entre 1815 et 1837, une véritable guérilla parlementaire incluant le recours à des pétitions, au boycottage et même à la grève parlementaire. Les adversaires des patriotes avaient en revanche progressivement renoncé à la joute électorale et étaient prêts à en découdre sur le plan militaire.
L’Assemblée des six comtés représente donc un point tournant : quand un parti politique entreprend de se muer en machine de guerre, puisque « le temps des discours est passé… c’est du plomb qu’il faut envoyer à nos ennemis. » La rébellion qui suivra sera surtout prétexte à une terrible répression menée par l’armée et l’appareil judiciaire et qui explique par la suite un siècle de cléricalisme et de démission des élites.
Plus d’information :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Qd1QLx-LiIM[/youtube]
Ce vidéo présente les circonstances et évènements ayant conduit aux rébellions patriotes de 1837. Les vidéos sont tirés des vidéos «Canada, une histoire populaire» de la SRC. D’autres vidéos suivront pour la suite.
Mise en ligne le 11 oct. 2011 sur Youtube
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1Pnwl4C1V6I[/youtube]
Histoire du Québec 16 – Les Rébellions de 1837-1838
Réalisé par Gilles Carle (1928-2009)
La Rébellion des Patriotes, Rébellion du Bas-Canada, ou tout simplement Rébellions de 1837-38 sont trois noms donnés au conflit militaire de 1837-1838 dans la colonie britannique du Bas-Canada (aujourd’hui le Québec). Elle est l’aboutissement d’un conflit politique qui existait depuis le début du XIXe siècle entre la population francophone civile et l’occupant militaire britannique. Simultanée avec la Rébellion du Haut-Canada, dans la colonie voisine du Haut-Canada, les deux constituèrent les Rébellions de 1837-1838.
La rébellion de 1837-1838 dans le Bas-Canada a été beaucoup plus violente que celle dans le Haut-Canada. Au cours du printemps et de l’été 1837, les chefs réformistes, dont le principal était Louis-Joseph Papineau, chef du Parti Patriote, ont tiré parti des tensions politiques de longue date pour mettre sur pied une large force rebelle. La situation était tellement tendue qu’en Octobre 1837 toutes les troupes Britanniques régulières ont été retirées du Haut-Canada et transférées dans le Bas-Canada. Les troupes rebelles ne faisaient pas le poids devant l’importante force militaire coloniale, sous la direction du Général John Colborne, complétée par un grand nombre de miliciens orangistes loyaux venant du Haut-Canada. Les Patriotes rebelles firent face aux troupes et aux milices loyalistes à trois occasions : à Saint-Denis, à Saint-Charles et à Saint-Eustache. La loi martiale fut déclarée et de nombreux Patriotes, ont dû s’enfuir aux États-Unis. Des centaines ont été arrêtés, plusieurs ont été déportés en Australie, d’autres furent pendus à la prison au Pied-du-Courant à Montréal.