Page 12 of 15

Circuit patrimonial à St-Charles

Une cinquantaine d’élèves de l’école primaire de Saint-Charles ont participé au circuit pédestre organisé par la SHRL en collaboration avec la municipalité de Saint-Charles ainsi que les professeurs du primaire. Ce fut une journée mémorable et remplie d’histoire.

Claire Vallée  initiatrice du circuit patrimonial.

Claire Vallée (vice-présidente pour St-Charles) initiatrice du circuit patrimonial

Guy Archambault , coordonnateur et guide du circuit patrimonial.

Guy Archambault (président SHRL), coordonnateur et guide du circuit patrimonial

Le groupe de jeunes de l'école primaire de Saint-Charles.

Le groupe de jeunes de l’école primaire de Saint-Charles

Les jeunes assistent à une page d'histoire.

Les jeunes assistent à une page d’histoire

Ludger Duvernay

Nous pensions tout savoir sur ce journaliste patriote, né à Verchères, qui a fondé la Société Saint-Jean-Baptiste en 1834. Voilà que Georges Aubin et Jonathan Lemire publient toute une série de lettres qu’il a écrites pendant son exil aux États-Unis, de 1837 à 1842. On y a ajouté plusieurs lettres de ses correspondants ainsi qu’une introduction d’une centaine de pages. Un ouvrage de 312 pages, aux éditions VLB. Un autre instrument fort utile quand les Québécois, à commencer par le ministre de l’Éducation, décideront qu’on doit remettre l’Histoire à l’honneur au CÉGEP et dans toutes les écoles.

Onil Perrier

Wolfred Nelson, le bienfaisant

On connaît bien le rôle de M. Nelson à Saint-Denis comme médecin et comme chef des Patriotes le 23 novembre 1837. Mais on connaît moins son dévouement à Montréal, entre 1843 et 1849, quand la Société Saint-Jean-Baptiste lui a demandé de soigner gratuitement les pauvres de la ville. Son arrière-petit-fils Richard Nelson, qui expose actuellement à la Maison des Patriotes, veut rappeler cet aspect de sa vie. À voir jusqu’en juin.

Onil Perrier

Conférence à Saint-Charles

LOUIS RIEL, LE RÉSISTANT
1843-1885

Viateur Lefrançois, écrivain et conférencier.

Viateur Lefrançois, écrivain et conférencier.

À l’aide d’un diaporama de plus d’une centaine d’images en lien avec l’époque (1843-1885), le conférencier fait un exposé sur Louis Riel. Viateur Lefrançois, auteur du roman Louis Riel, le résistant, nous fait connaître les personnages, parle des causes de leur bataille pour la survie, présente les événements et explique les conséquences politiques et sociales de la résistance pour les Métis francophones de l’Ouest.

Le mardi 10 mars 2015 à 19 h 30

Salle des Arts (presbytère),
405, chemin des Patriotes, Saint-Charles-sur-Richelieu.
Entrée libre
Pour information : 450 787-9719 ou 514 484-5107

Convaincu et convaincant

Décès de Gilles Rhéaume
1951-2015

Saint-Denis et la Société d’Histoire des Riches-Lieux viennent de perdre un ami et un allié précieux, GILLES RHÉAUME, décédé le 8 février à l’âge de 63 ans.

Fier descendant du Patriote Désiré Bourbonnais, un des 52 exilés en Australie, Gilles ne cachait pas ses convictions. S’appuyant sur une érudition incroyable, il acceptait toutes les invitations pour proclamer haut et fort que le Québec peut et doit arriver à l’indépendance.

Gilles Rhéaume, lors du dîner organisé par le Rassemblement pour un pays souverain à Saint-Ours en 2013, dans le cadre des célébrations de la Fête de la victoire de Saint-Denis.

Gilles Rhéaume, lors du dîner organisé par
le Rassemblement pour un pays souverain
à Saint-Ours en 2013, dans le cadre des
célébrations de la Fête de la victoire de
Saint-Denis. Photo : Luc Charron

Il était un orateur puissant qui fascinait ses auditeurs. Son éloquence les entraînait dans les dédales de l’histoire et prouvait qu’un peuple normal doit surmonter ses peurs et assumer sa liberté.

À Saint-Denis, on lui doit beaucoup. D’abord parce qu’il participait fidèlement à la Fête annuelle de la Victoire en novembre depuis les années 70. Il jouait volontiers un rôle, soit à l’église, soit au parc, ainsi qu’au banquet.

Et surtout, parce qu’il a appuyé de toutes ses forces la fondation de la Maison nationale des Patriotes dans les années 1980. Comme tous les autres fondateurs, il la voulait fervente; il aurait voulu qu’on y fasse admirer et aimer ces ancêtres courageux.

Il était à ce moment-là président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal; il venait lui-même aux réunions ou déléguait des représentants pour faire avancer le dossier. Cette société a aussi pris part aux célébrations du 150e de la Fête de la victoire en 1987. Elle a contribué à la pose de la plaque à Saint-Denis avec le décret de René Lévesque décrivant les objectifs des Patriotes.

Il était de tous les combats. Son dernier fut justement de dénoncer le vol de la plaque de notre monument « national » et le refus de la municipalité de Saint-Denis de la remettre à sa place.

Nous allons le regretter longtemps. Il mériterait des funérailles civiques et, pourquoi pas, des funérailles « nationales » en tant que « BAROUDEUR de l’indépendance » du Québec.

Onil Perrier

Anecdote du tournage

Claude Lortie Source : Claude Lortie Tous droits réservés

Claude Lortie
Source : Claude Lortie
Tous droits réservés

St-Denis, dans le temps…

Claude Lortie, figurant dans le film St-Denis, dans le temps… de Marcel Carrière, tourné en 1967, nous raconte quelques anecdotes.

« Le tournage commençait tôt le matin. Nous devions courir dans le champ derrière l’école St-Denis, mais Marcel Carrière n’était jamais satisfait de notre performance. Il nous demandait de recommencer la scène des dizaines de fois pour enfin nous dire : “ Nous avons filmé seulement la dernière course pour être bien certain que vous étiez mort de fatigue.” »

Source : Cinémathèque Québecoise Tous droits réservés

Source : Cinémathèque Québecoise
Tous droits réservés

« En dépit du fait que tout cela n’était qu’une mise en scène, ce n’était pas sans ecchymose que se terminait la journée. »

    Lortie pouvait être soldat le matin, vêtu d’un habit rouge, et patriote l’après-midi, portant une étoffe du pays et faire feu sur l’un ou sur l’autre à cause du nombre réduit de figurants.

« Nous étions nourris de patates qui cuisaient dans une grande marmite en plein milieu du champ entre le village et la première concession. Le tournage s’est étendu sur quatre fins de semaine. Le noyau du tournage s’est déroulé dans le parc des Patriotes et dans la Maisons nationale des Patriotes. Tous les soldats britanniques ont du payer l’Union des artistes pour tourner dans ce film en tant que figurants. Des souvenirs inoubliables. »

Luc Charron

St-Denis, dans le temps…

St-Denis dans le temps (1)

St-Denis dans le temps (2)

Henri Phaneuf et Marie-Claire Nolin.

Restaurant chemin des Patriotes

Maison Roméo Lussier près du traversier.

 Projection spéciale du film :

St-Denis, dans le temps…

dans le cadre du 275e anniversaire de fondation

Notre histoire…

Venez voir les FAMILLES DIONYSIENNES qui ont participé au tournage de ce film en 1967. Vous retrouverez M. Henri Phaneuf dans un rôle secondaire.

Ce film historique reconstitue sans complaisance, en l’inscrivant en pleine actualité, la bataille de Saint-Denis, au Québec, une des rares victoires canadiennes-françaises d’une rébellion malheureuse contre les Anglais, qui ensanglanta le Canada au siècle dernier. Ce film rompt avec le temps et jette dans la mêlée, outre les combattants, l’idylle de deux jeunes Québécois typiques (Gilles, le pragmatique d’esprit bourgeois, et Marie-Claire, l’idéaliste révolutionnaire), une manifestation indépendantiste filmée sur le vif, au Québec en 1967, des témoignages et divers documents historiques.

Un film de Marcel Carrière qui interroge le passé pour éclairer le présent. (ONF)

Le vendredi 20 février 2015 à 19 h 30,
à la sacristie de l’église de Saint-Denis, 636, chemin des Patriotes.
Entrée libre
Pour info : 514 484-5107

« Older posts Newer posts »
error: Content is protected !!